Retour

Le journal d’une femme de chambre

Célestine, femme de tête et de contradictions, navigue entre ambition, désir et désillusions. Dans un texte piquant signé Mirbeau, l’humour vachard côtoie le réalisme noir, dressant un portrait mordant de « ceux d’en-bas » comme de « ceux d’en-haut ».
Voir les infos

Le journal d’une femme de chambre
Place Albert 1er - 62100 CALAIS

Voir l'itinéraire
Icône Téléphone Téléphone +33 3 21 46 66 00
Réservation
Icône Réservation Site web (URL) spectacle-gtgp.calais.fr

Ouvertures

Du 12 février 2026 au 12 février 2026
Lundi20h30
Mardi20h30
Mercredi20h30
Jeudi20h30
Vendredi20h30
Samedi20h30
Dimanche20h30

Assurément, Célestine n’est pas une héroïne docile. Généreuse mais calculatrice, lucide mais pleine de désirs, elle voit filer ses dernières illusions et finira par devenir patronne à son tour, aussi dure que celles qu’elle critiquait. Son couple rêvé avec Joseph — plus âgé, roublard, peut-être ancien bagnard ou infanticide, antisémite et antidreyfusard… mais qu’elle aime passionnément — n’a rien de conventionnel.

Mirbeau livre ici un texte éblouissant, à la fois vachard et drôle, distribuant ses piques aussi bien aux « petits » qu’aux « puissants ». Le ton oscille entre le réalisme noir d’un Zola et la vivacité des comédies boulevardières, flirtant parfois avec le scabreux. Mais derrière la légèreté se cache une réflexion profonde : pourquoi ces personnages, cabossés par la vie, choisissent-ils l’ordre plutôt que la révolution ?